![]() ![]() " Publiées après la mort de Jane Austen en 1817, les oeuvres posthumes présentées dans ce volume sont ici restituées dans leur intégralité.Lady Susan met en scène une veuve souhaitant à tout prix privilégier sa liberté. " Quel plaisir exquis de soumettre un esprit insolent, d'oeuvrer pour qu'un être prédisposé à vous haïr finisse par admettre votre supériorité. Une telle conduite excitait, comme on le comprend, les railleries de la société, mais ils s'en embarrassaient fort peu et cherchaient plutôt à les provoquer. Si dans la soirée on jouait aux cartes, il trichait pour la favoriser si l'on dansait, il était son cavalier la moitié du temps. ![]() Quand il était présent, elle n'avait d'yeux que pour lui tout ce qu'il faisait était juste tout ce qu'il disait était charmant. Willoughby pensait de même, et leur conduite à tous égards montrait clairement leur opinion. Mais Marianne détestait, abhorrait la dissimulation elle la regardait comme une fausseté impardonnable, et cacher des sentiments qui n'avaient rien en eux-mêmes de condamnables lui paraissait non seulement un effort inutile, mais une ridicule prétention de la raison. ![]() " Deux ou trois fois Elinor usa doucement de ses droits de soeur aînée et d'amie pour adresser quelques tendres exhortations à Marianne et lui faire sentir la nécessité de prendre de l'empire sur elle-même. ![]()
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